Global Beer Georgia capte du CO2 et des parts de marché avec le soutien du programme FINTECC

brewery tanks

Le système innovateur de récupération du CO2 réduit les émissions de gaz à effet de serre de 35% par an

Lorsque Global Beer Georgia (GBG) a souhaité construire une toute nouvelle brasserie en 2016, l’entreprise envisageait d’augmenter la production nationale de bières internationales. Mais son état d’esprit « penser global, agir local » ne s’est pas arrêté là. Grâce à un nouveau système novateur de récupération du CO2 dans  la nouvelle installation, GBG a considérablement amélioré  l’efficacité des ressources tout en réduisant son empreinte carbone. Le nouveau système de récupération du CO2 a été mis en place dans le cadre d’un programme d’investissement de la BERD à hauteur de 18,5 millions d’euros  afin de financer la construction de cette brasserie ultramoderne. De plus, GBG a reçu une subvention d’encouragement de 73 000 euros de la part du programme FINTECC pour compenser les coûts du système de récupération du CO2.

Le dioxyde de carbone est à la fois une composante essentielle et un sous-produit naturel du processus de brassage de la bière. Le système de récupération du CO2 permet à la brasserie de récupérer et réutiliser environ 35% du CO2 généré par son processus de production, aidant ainsi l’entreprise à réduire les émissions de carbone de 500 tonnes par an.

D’autres mesures couvertes par le programme d’investissement de la BERD incluent également  les machines de remplissage  à haut rendement,  qui permettent de réduire la perte d’énergie et d’eau, et qui, par variation de vitesse, correspondent à l’utilisation de l’électricité motrice afin de répondre aux exigences du processus.

Penser global, agir local

Selon Koba Chaturia, le directeur général de GBG, ces technologies aideront GBG à économiser de l’argent en améliorant l’efficacité énergétique et hydrique tout en réduisant la quantité du CO2 dont l'entreprise a besoin pour s’approvisionner. Cependant, dit-il, des rendements encore plus importants pourraient découler des normes environnementales et de production élevées que l’entreprise réussit à atteindre grâce à ces technologies innovantes.

« En tant qu’entreprise agroalimentaire en Géorgie, nous sommes conscients de la manière dont nos processus affectent l'environnement et de la façon dont l’environnement affecte à son tour la qualité de nos produits. La Géorgie est un petit pays, et nous devons tous contribuer à la protection de ses précieuses ressources naturelles», dit Chaturia. « Mais la protection de l’environnement est aussi une question a échelle globaleet il s’agit également d’une priorité pour les marques internationales », ajoute-t-il. « Notre détermination et engagement à réduire les émissions de carbone a fait de nous un partenaire attrayant pour des marques telles que Heineken: ils ont des normes de haut niveau pour leurs processus de production, et ils savent qu’ils peuvent compter sur nous pour y  adhérer ».

Impact positif

Pleinement opérationnelle depuis fin 2017, la nouvelle brasserie avance comme prévu et la société commence la production nationale de Heineken et de Krusovice dans le pays, des produits jusqu’à ce jour importés, tout comme l’Amstel. Ayant éliminé les coûts d’importation et amélioré l’efficacité de production, GBG peut désormais offrir ces produits en Géorgie à des prix plus compétitifs,  et prévoit également leur exportation dans les pays voisins, à savoir l’Arménie et l’Azerbaïjan.

Parallèlement à cela, l’entreprise envisage  de développer une nouvelle brasserie locale pour proposer plus de choix au marché croissant de la bière en Géorgie. Espérant capturer 30% du marché national avant 2020, Chaturia affirme  que la bière produite en Géorgie pourrait atteindre 50% de parts de marché dans les deux prochaines années.

’après Chaturia, la croissance de l’entreprise a entraîné la création de centaines d’emplois locaux: seulement 9 employés fin 2016, l’entreprise en compte désormais 385, un an plus tard.
« Grâce aux financements et à l’assistance technique de la BERD, nous avons pu investir dans des technologies de pointe qui, autrement, auraient été difficiles  d’accès ou de financement  », dit Chaturia. «Grâce aux économies et aux bénéfices environnementaux résultant de ces technologies, nous avons pu saisir des opportunités et relever des défis à l’échelle mondiale - en ayantainsi un impact positif sur nos communautés ici en Géorgie. »